On y apprend que le climat pourrait se réchauffer de un à 4 degrés dans le sud du Québec et de 2 à 6 degrés dans le Nord.
Les précipitations dans le sud du Québec demeureraient normales ou s'accentueraient quelque peu. Dans le nord du Québec, elles connaîtraient une augmentation de 10 à 20 %.
Pour la sixième fois en 8 jours, Strasbourg a connu hier un nouveau
pic de pollution par l'ozone, dépassant légèrement
le niveau d'alerte 2, qui impose aux autorités de recommander des
mesures de prudence aux personnes fragiles et à déconseiller
les activités physiques intenses.
Un peu plus à l'ouest, Nancy a également connu hier une
alerte à l'ozone.
À Paris, les autorités ont imposé des limitations
de vitesses plus strictes pour les automobilistes et multiplient les contrôles.
Au niveau du sol, l'ozone, polluant très irritant, se forme sous
l'effet de la transformation du dioxyde d'azote émis par les voitures,
lorsque la température dépasse 28 à 30 degrés.
Depuis une semaine, 6 agglomérations francaises ont été
tour à tour touchées par des nuages d'ozone, alors même
que la période de vacances va de pair avec une circulation automobile
et une activité économique réduite.
Tout météorologue qui se respecte vous dira à peu près ceci : début 1998, le temps sera plus pluvieux qu'à l'habitude dans le sud et sud-ouest des Etats-Unis, avec des températures supérieures à la moyenne sur la côte ouest. On prévoit également un temps plus humide dans le sud de l'Afrique et l'Amazonie, mais le nord du Brésil devrait être relativement sec.
Boule de cristal? Non, simple étude des océans.
Au cours des dernières années le météorologistes
ont découvert que les variations climatiques annuelles étaient
contrôlées par un phénomène océanique
unique, le célèbre "El Nino", une variation climatique.
"El Nino" est un phénomène de réchauffement des eaux
équatoriales du Pacifique, qui a lieu tous les trois ou quatre ans
et atteint un pic en novembre ou décembre. "El Nino", dont les mécanismes
sont bien connus des scientifiques, a des conséquences sur le climat
en Australie, en Afrique, dans l'Asie du Sud et dans les régions
tropicales de l'Amérique.
Les scientifiques ont découvert dans les années 1980
ce qui générait "El Nino" et depuis, ils ont appris à
prédire des mois à l'avance son arrivée.
Même s'ils ne sont pas aussi faciles à comprendre que l'océan
Pacifique, les autres océans intéressent les scientifiques.
Par exemple l'Atlantique. En déterminant son évolution sur
des mois et des années, les chercheurs pourraient savoir combien
d'ouragans vont se développer dans la saison à venir ou prévenir
les Européens que l'hiver sera exceptionnellement froid.
Si ces prédiction sont si fiables, c'est à cause d'un
programme informatique qui a été créé en 1986
à l'Observatoire de la Terre Lamont-Doherty de Palisade, (NY). Il
permet de déterminer, même un an à l'avance, à
partir des courant, des vents et de la température de l'océan,
l'approche du "El Nino" ou de son contraire "La Nina".
L'Atlantique reste cependant plus difficile à appréhender que le Pacifique, pour l'instant. Dans "Nature", R. Sutton et M.R. Allen d'Oxford, ont décrit une version Atlantique plus lente d'El Nino" qui permettrait des anticipations à un an des données climatologiques.
Une analyse des températures de l'Atlantique depuis la Seconde Guerre mondiale a mis en évidence un cycle de 12 à 14 ans au cours duquel un courant chaud naît sur les côtes des Carolines et remonte vers le nord-ouest pendant six ans. Un courant froid prend alors le relais dans les Carolines et suit le même chemin pendant 6 autres années, complétant ainsi le cycle.
Les premières données fournies ont permis de déterminer
que Mars est composée à 95,3% de gaz carbonique, 2,7% d'azote,
1,6% d'argon, avec des traces d'oxygène, d'oxyde de carbone et de
vapeur d'eau. L'air est moins dense que ce que les scientifiques croyaient,
car le parachute qui devait freiner Pathfinder pendant sa descente s'est
ouvert un peu plus tard que prévu.
Le sol contient de l'oxyde de fer, ce qui donne à Mars sa teinte
caractéristiques rougeâtre. Mais la sonde a révélé
que les pierres observées sur le site d'Ares Vallis étaient
d'une grande variété de couleurs, texture et compositions.
On ne doit pas s'attendre à ce que Pathfinder puisse répondre
à la question de la vie sur Mars: il ne dispose pas des instruments
nécessaires à cette recherche.
Le temps, dimanche, dans la plaine Ares Vallis de Mars a été
froid et ensoleillé, selon le premier bulletin météorologique
transmis pas la sonde Mars Pathfinder.
La température vers 7h30, heure de Mars, était de -60
degrés, a indiqué le Jet Propulsion Laboratory de Pasadena.
Pour l'après-midi, les prévisions étaient de -12 degrés
Celsius maximum.
En revanche, le ciel était dégagé, avec une légère
brume de poussières et des vents légers soufflaient du sud-est.
Pour hier, les prévisions annonçaient des températures
descendant jusqu'à -76 degrés Celsius.
Pour son deuxième jour d'exploration de la surface de Mars, Sojourner
a commencé à analyser hier un rocher grumeleux surnommé
"Barnacle Bill" dans une zone constituée de roches diverses.
Les premières images prises par le robot semblent indiquer la
présence d'eau. Des signes manifestes témoignent d'une présence
ancienne d'eau sur Mars. Il pourrait bien y avoir eu une gigantesque inondation
"comparable à celle qui a envahi le bassin méditerranéen".
Les photos révèlent des traits horizontaux sur une colline
qui pourraient être des terrasses creusées par de l'eau en
mouvement, selon la NASA. Le secteur où s'est posé Pathfinder,
Ares Vallis, se serait formé sous l'effet d'une énorme inondation
qui aurait charrié les rochers qui s'y trouvent aujourd'hui.
De l'eau aurait donc bien coulé à la surface de Mars
il y a plusieurs milliards d'années. Elle a pu ensuite s'évaporer
dans l'espace ou se trouverait toujours sur Mars sous forme de glace dans
le sol et dans des calottes polaires.
Le processus de détérioration de la couche d'ozone semble
en voie de se stabiliser, après plus de 10 ans de dégradation
causée par des produits chimiques industriels, affirment des scientifiques
fédéraux.
Les dangereux rayons ultraviolets excèdent encore la normale
et il faut tout de même continuer à se protéger. La
bonne nouvelle, c'est que le danger ne semble pas s'aggraver.
Au cours des cinq premiers mois de l'année, les concentrations
d'ozone au-dessus du Canada ont été de 6,2% inférieures
à la normale. C'est à peu près identique aux concentrations
relevées en 1996 et 1995.
Des projections mathématiques indiquent que la détérioration
de la couche d'ozone devrait se stabiliser entre maintenant et l'an 2000.
Dans les années 80, la couche d'ozone était endommagée
par les CFC. En 1987, les pays ont signé le Protocole de Montréal
dans le but de réduire l'utilisation de ces substances. On commence
aujourd'hui à récolter les retombées de cette entente,
mais il faudra peut-être attendre 100 ans pour que disparaissent
toute trace de dommages à la couche d'ozone.
En moins de 24 heures, les accumulations enregistrées par Environnement
Canada à Dorval et au centre-ville notamment, se sont ainsi chiffrées
à 73,5 mm de pluie. Il s'agit non seulement d'un record pour la
date du 21 juin (auparavant 49 mm), mais aussi pour tout le mois. Précédemment,
la journée la plus pluvieuse, en juin, avait été notée
le 8 juin 1987, avec 61,6 mm.
Par endroit, des vents forts ont également accompagnés
ces cellules orageuses. La région de Saint-Rémi-de-Napierville
a été particulièrement touchée. On y a dénombré
des toitures, auvents et cheminée arrachés, des arbres déracinés
et des fils électriques coupés. Des locataires ont dû
être relocalisés car plusieurs logis ont été
inondés, par la pluie entrant par le toit troué.
La foudre a frappé 4 golfeurs qui s'étaient réfugiés
sous un arbre hier matin vers 8 heures au club de golf de Saint-Donat.
Le quatuor était donc sur le point d'entreprendre le jeu au
septième trou quand un oraage a éclaté. Les joueurs
eurent le malheur de se réfugier sous un arbre où la foudre
s'est abattue.
Par ailleurs, de multiples orages ont frappé un peu partout
au Québec hier, provoquant des chutes de grêle par endroit,
rapporte Jean-Guy Babineau d'Environnement Canada.
Si Montréal fut épargné de justesse, les nuages
noirs ont fait des leurs au nord et à l'est de Sherbrooke ainsi
que dans le nord. Dans le parc du Mont-Tremblant par exemple, on a eu des
vélocités frôlant les 90 km/h. À Brébeuf,
il est tombé des grêlons de la grosseur de billes.
Le télescope spatial Hubble a fourni de nouvelles révélations
sur l'atmosphère de Mars, alors que 2 vaisseaux spatiaux (Mars Pathfinder
et Mars Global Surveyor) s'approchent de la planète rouge. Le premier
devrait arriver le 4 juillet et le second devrait atterrir le 11 septembre.
La série de photos prises par Hubble entre le 10 et le 30 mars
dernier ont démontré que l'atmosphère de Mars est
beaucoup plus nuageuse et froide que celle que Viking nous avait présentée
au milieu des années soixante-dix et au début des années
quatre-vingt. Cette sonde s'était posée sur Mars le 20 juillet
1976. On est loin de la Mars poussiéreuse de cette époque
ou d'un oasis habitable des histoires de science fiction.
Une autre information démontrée par Hubble: certaines
régions de la planète ont été bouleversées
par de la poussière balayée par les vents.
À la ville de Montréal, les 135 terrains de tennis ont enregistré une chute de clientèle de 30% alors que pour les 21 piscines, le chiffre s'élève à 20%.
Les festivals (de Jazz et Juste pour rire) ont aussi connu une baisse d'affluence... En espérant que ça s'améliore pour les Francofolies! L'Internationale Benson & Hedges, ainsi que la Ronde, ont enregistré une baisse de 25% de leur achalandage.
Les associations touristiques régionales du Québec évaluent à entre 10% et 20% leur baisse de clientèle jusqu'ici. Vraiment pas un été comparable à celui de l'an dernier qui avait été exceptionnel! Selon Diane Leblond, directrice générale adjointe de l'Association des Laurentides: "le vacancier québécois, qui a tendance à suivre la météo, veut être rassuré avant de partir".
Les parcs aquatiques ont subi eux aussi une perte de clientèle: 45% de moins que l'an dernier à Piedmont et 30% à St-Sauveur et Pointe-Calumet.
Finalement, les terrains de golf ont connu une baisse d'affluence
variant entre 10% et 40% selon les endroits. Chez Sports Experts, on a
vendu, dans ce domaine, 10% de moins de marchandise que normalement.
C'est pour vous dire qu'il n'y a pas qu'au Québec où l'été
fait défaut... Même sur la côte d'Azur, dame Nature
boude!!!
En Corée du Sud, 31000 personnes se sont réfugiées dans des écoles ou autres bâtiments publics.
En Corée du Nord, le bilan des intempéries n'a pas
été précisément établi. Des experts
parlent "de dégâts importants causés par les pluies".
Prévoir le temps à long terme est une tâche ardue qui nécessite une capacité de calcul phénoménale. Pour effectuer ces calculs complexes, on utilise maintenant des ordinateurs capables d'effectuer des dizaines de milliards d'opérations à la seconde.
Pour faire des prévisions, on doit d'abord comprendre comment fonctionne l'atmosphère et reproduire son comportement dans l'ordinateur grâce à un modèle numérique. Ce modèle est un programme informatique ayant pour but de simuler les changements dans l'état de l'atmosphère. Toutefois, dès qu'on veut faire une prévision de plus de deux ou trois jours, on doit considérer l'atmosphère dans son ensemble, c'est-à-dire simuler tout ce qui se passera sur le globe!
Ainsi, des phénomènes météorologiques se déroulant actuellement dans le Pacifique Sud pourraient avoir une incidence sur le temps à venir au Québec au cours des prochaines semaines.
Chaque prévision de plusieurs semaines, ou de quelques mois, est obtenue à l'aide de pronostics à plus courte échelle, eux-mêmes basés sur d'autres prévisions à encore plus court terme. On doit donc faire une première prévision d'environ 30 minutes qui servira à produire une autre prévision de 30 minutes et ainsi de suite jusqu'à ce qu'on obtienne une prévision de plusieurs semaines.
De plus, on doit effectuer ces calculs à de nombreux points espacés de quelques centaines de kilomètres à travers le globe. C'est ce qu'on appelle la résolution horizontale du modèle de prévision. Ces points sont multipliés verticalement sur quelques dizaines de niveaux afin de représenter la structure tridimensionnelle de l'atmosphère. Il ne s'agit donc pas de résoudre une équation une seule fois, mais d'en résoudre des milliers.
Jusqu'à présent, les prévisions météorologiques n'ont pas vraiment tenu compte des océans. Un modèle utilise cependant des données climatologiques jumelées à des observations satellites afin de simuler les interactions entre la mer et l'atmosphère. Ces interactions jouent un rôle déterminant (par exemple, le courant marin El Nino).
L'augmentation de la puissance des ordinateurs permet de plus en plus de reculer les limites du nombre de calculs qu'on peut intégrer pour faire une prévision. Les innombrables interactions atmosphériques rendent toutefois cette approche chaotique. Une simple variation dans l'état initial de l'atmosphère entraîne d'importantes variations dans la prévision.
Afin d'augmenter la probabilité de réussite des prévisions, on modifie plusieurs fois les conditions initiales du modèle de prévision et on les fait "rouler" avant de comparer les résultats.
Plus les pronostics se ressemblent, plus le degré de fiabilité de la prévision est élevé. Si les résultats diffèrent beaucoup (ce qui est souvent le cas), on utilise une moyenne pour établir la prévision... avec des résultats beaucoup moins probants.
Les techniques et les outils informatiques continuent de se raffiner,
mais les météorologues n'ont toujours pas la moindre idée
s'il fera vraiment beau et chaud l'été prochain.
Ce projet couvre toutes les régions du Québec, mais ces
avertissements se retrouveront bien sûr plus souvent dans la région
de Montréal.
Les vents ont soufflé jusqu'à 250 km/h et ont endommagé quelques maisons (environ 6) situées à l'entrée du village, déraciné des arbres et ont détruit une grange. Un propriétaire a vu sa remise s'élever de quelques mètres dans les airs et retomber 125 mètres plus loin dans un champ. La piscine a aussi été déplacée de son endroit initial et la terrasse de cette piscine, emportée. On rapporte 2 ou 3 personnes victimes d'un choc nerveux.
C'est vers 15h que tout a commencé. Tout d'abord, de la pluie et de la grêle ont précédé l'apparition de la tornade. Le phénomène a duré tout au plus 5 minutes. La colonne blanche, dont parlait les témoins, a amorcé sa course vers St-Stanislas en direction est-sud-est, soit à environ 800 mètres de la rivière et du village. Après s'être rendue sur la route 159, elles a rebroussé chemin et est repartie aussi rapidement.
Selon M. Robert Michaud, météorologue à Environnement
Canada, le rayonnement de la tornade a atteint 50 mètres et elle
se déplaçait à une vitesse variant entre 40 et 50
km/h. "La formation de ce genre de tornade suit une orage fort. Lorsque
le mouvement vertical qui supporte l'orage atteint une certaine hauteur
dans l'atmosphère, un mouvement de rotation est provoqué.
C'est lorsque celui-ci touche le sol que la tornade fait rage." Selon lui,
ce phénomène se produit environ 4 fois par été.
Les gouvernements sont partagés entre la crainte des conséquences des bouleversements climatiques provoqués par l'activité humaine et le coût sur l'économie de mesures plus sévères de protection de l'environnement.
L'enjeu de cette conférence est d'obtenir un engagement des pays industrialisés à réduire les émissions de gaz à effet de serre, notamment le CO2 (gaz carbonique), qui est la principale source de pollution atmosphérique, après l'an 2000.
L'engagement actuel des pays du nord est de ramener leurs émissions de gaz à effet de serre au niveau de 1990, et ce d'ici à la fin du siècle... dans 4 ans!
Mais personne n'a pu s'entendre sur un plan d'action. Les options vont d'une réduction de 5 à 20 des émissions de CO2 des pays industrialisés d'ici 2005 ou 2010 par rapport au niveau de 1990.
La bataille donne lieu à des lobbyins intenses: d'un côté, un groupe formé de grandes sociétés pétrolières et de fabricants d'auto (la Global Climate Coalition), tente de freiner le mouvement, alors que de l'autre côté, les compagnies d'assurance ont rejoint le camp des écologistes... Évidemment... c'est eux qui ont à payer la note des dégâts causé par les catastrophes naturelles (inondations, ouragans, tornades, etc).
Voici, selon des experts, ce qui arriverait si la Terre se réchauffe (i.e. une hausse de la température moyenne mondiale de 2,5 degrés Celsius) dans le siècle qui vient.