Le petit "Christian" de la météo...


BAROGRAPHE (Barograph)

C'est un baromètre qui enregistre la pression barométrique selon le temps (chronologiquement).


BAROMÈTRE (Barometer)

Comment doit-on ajuster cet instrument qui mesure la pression barométrique?

Tout d'abord, il faut savoir qu'il y a 2 aiguilles sur le cadran de votre baromètre. Une que vous ajustez, par l'arrière à l'aide d'un petit tournevis, à la pression barométrique de la station météo la plus près de chez-vous. Pour connaître cette mesure, voir
http://meteo.ec.gc.ca/forecast/canada/index_f.html?id=QC

L'autre aiguille sert de point de référence ou d'aiguille-repère. Vous la superposez à la première et avec le temps, elle vous indiquera :

Autrement dit, quand l'aiguille mobile va vers la droite de celle que vous avez placé manuellement, la pression barométrique monte et le  beau temps s'installe. Le comportement inverse, nous amène le mauvais temps ou du moins, une chute de pression provoquée par l'approche d'une dépression.

L'idéal, c'est de regarder l'aiguille mobile une fois par jour et  d'en remarquer le comportement qui varie dans le temps et selon les systèmes météo.


BLIZZARD (blizzard)

Ce terme qui origine de l'Amérique du Nord, signifie un vent violent, très froid, chargé de neige, dont une partie, au moins a été soulevée d'un sol enneigé. On le dit semblable à d'autres vents de d'autres contrées (comme le buran, vent de la Russie et de l'Asie centrale).
Les conditions météorologiques nécessaires pour avoir un blizzard sont les suivantes :
1) vents soutenues ou rafales fréquentes de 35 mph ou plus,
2) visibilité réduite à moins de 1/4 de mille à cause de la neige qui tombe ou de la poudrerie.
et ceci doit persister pour au moins 3 heures.

BRUME SÈCHE (haze)

Ce type de brume est constitué de particules de poussière plutôt de de gouttelettes d'eau tel que la brume, elle-même. Ces poussières proviennent de régions arides ou même de particules de sel, sèches et si petites qu'on ne peut les voir à l'oeil nu ou même les sentir. Dans leur ensemble, ces particules donnent à l'air un aspect trouble et opalescent.

COURANT-JET (jet stream)

Courant tubulaire aplati, presqu'horizontal, où le vent est maximal. Ce courant est situé au niveau de la tropopause et est caractérisé par de grandes vitesses, mais aussi par de forts gradients transversaux de vitesse. Généralement, ce courant se déplace de l'ouest vers l'est au-dessus des latitudes moyennes. Pour être appelé courant-jet, les vents doivent être d'au moins 95 km/h. Il sépare normalement l'air froid (au nord) de l'air chaud (au sud du courant-jet). Par exemple, lorsque l'hiver est doux dans le sud du Québec, c'est parce que le courant-jet se retire vers le nord du Canada; alors qu'il n'est pas rare, lors d'un hiver rigoureux, de voir le courant-jet plonger jusque sur le golfe du Mexique amenant ainsi de l'air froid jusqu'au centre des États-Unis. Souvent, à l'intérieur même du courant-jet, il y a des zones où le vent est plus fort qu'aux alentours. Ces régions jouent un rôle important dans la formation des précipitations et des dépressions.

DEGRÉ-JOUR (degree-day)

Différence algébrique entre la température moyenne quotidienne et une température de référence (exprimée en degrés).

 Degré-jour de chauffe (heating degree-day): forme de degré-jour utilisée pour mesurer la consommation de combustible. Un degré-jour de chauffe est compté pour chaque degré de température quotidienne moyenne se trouvant en-dessous de 18 degrés Celcius. (Par exemple, le maximum du 3 juin 95 était de 18,8 degrés, le minimum de 12,3. La température moyenne est donc de 15,6 degrés. La température de base, 18 degrés moins la température moyenne donne 2,4 degrés-jour de chauffe.

 Degré-jour de croissance (growing degree-day): parallèlement au degré-jour de chauffe, celui-ci est utilisé lors de la saison de végétation des plantes (i.e. l'été). Un degré-jour de croissance est compté pour chaque degré de température quotidienne moyenne se trouvant au-dessus de la température de référence qui est 5 degrés Celcius. Dans notre exemple précédent, il y a (15,6 moins 5,0) 10,6 degrés-jour de croissance.

 Degré-jour de refrigération (cooling degree-day): forme de degré-jour utilisée pour mesurer les besoins en énergie nécessaires au conditionnement ou au refroidissement de l'air. Un degré-jour de réfrigération est compté pour chaque degré de température quotidienne moyenne se trouvant au-dessus de la température de base qui est de 18 degrés Celcius. (Autre exemple: le 6 juin, le max était de 27,0 et le min était de 13,7; la température moyenne est donc de 20,4 degrés. Alors, pour cette journée, il y a 2,4 degrés-jour de réfrigération.)


ÉTÉ DES INDIENS (Indian Summer)

L'expression désigne une période de beau temps qui se produit durant la saison de l'automne (i.e. de l'équinoxe d'automne jusqu'à la mi-novembre environ) après les premières gelées.

FACTEUR DE REFROIDISSEMENT ÉOLIEN (wind chill factor)

Voici une documentation interactive sur le sujet ou si vous préférez, voici des tableaux d'équivalence, en provenance d'Environnement Canada et en français.

On retrouve aussi une bonne documentation sur ce facteur dans le site de "USA TODAY section Weather" On peut y retrouver la formule qui calcule ce facteur ainsi qu'une table de correspondance. Le seul hic, c'est que ce site est anglophone et la table d'équivalence est en unités américaines (i.e. degrés F et vitesse en milles à l'heure).


FUMÉE DE MER

Aussi appelée brume de mer, ce brouillard se forme lorsque de la vapeur d'eau se déplace dans de l'air plus froid. Ça arrive souvent lors des nuits froides de fin d'été ou de début d'automne et ça constitue un danger pour la traversée des ponts. L'air chaud étant plus léger que l'air froid, il s'élève. Donc, si un plan d'eau dégage de la vapeur d'eau plus chaude que la masse d'air froid qui glisse au-dessus, il y aura formation de brouillard.

 HÉLIOGRAPHE (heliograph or sunshine recorder)

Cet instrument mesure les intervalles de temps pendant lesquels le soleil brille assez pour produire des ombres distinctes. 

INDICE HUMIDEX

Cet indice en est un de bien-être, ou devrait-on dire, d'inconfort que peut ressentir un humain lors de conditions de températures et d'humidité élevées. Lorsque l'effet combiné de ces deux éléments a comme résultat d'augmenter la température de l'air à un degré similaire à celle du corps (i.e. 37 degrés Celsius); il se produit alors un certain inconfort, voire un danger physique. Cet indice s'exprime en degré de confort; plus l'humidité est élevée, plus l'indice l'est.

 Mais pourquoi est-ce ainsi? Tout d'abord, sachons que l'air contient une certaine quantité de vapeur d'eau (d'humidité) et le corps aussi. Lorsque le temps est chaud mais sec, notre corps sue et l'excédent d'eau peut être absorbé par l'air, celui-ci n'étant pas saturé. Par contre, lorsque l'air, lui-même est humide, il ne peut pas absorber autant d'eau que le corps humain voudrait lui céder... On se sent alors "collant" et ça nous épuise...

 Voici les correspondances de l'indice Humidex par rapport au degré de bien-être:

Un tableau des correspondances température vs humidité vous intéresse? N'hésitez pas!

Voici documentation qu'offre Environnement Canada concernant l'humidité et l'humidex.

Vous lisez l'anglais ? Ce site vous donne une explication et une table ...

Vous voulez en savoir plus sur le sujet, le site de USA Today vous en donne pour votre... curiosité !!

La formule pour calculer l'indice Humidex est... assez fastidieuse. Pour les plus curieux, la voici avec une démonstration pas à pas, mais pour une température en degrés Fahrenheit... Si vous voulez faire la conversion, T(Celsius) = (Tf-32) x 5/9, mais la formule n'est pas vraiment exacte pour les Celsius. Il faut alors se référer à une des tables ci-haut mentionnées.
 
En Fahrenheit -42.379 + 2.04901523(T) + 10.14333127(H) - 0.22475541(T)(H) - 6.83783x10**(-3)*(T**2) - 5.481717x10**(-2)*(H**2) +
1.22874x10**(-3)*(T**2)*(H) + 8.5282x10**(-4)*(T)*(H**2) - 1.99x10**(-6)*(T**2)*(H**2)

Ici, T = température en Fahrenheit et H est l'humidité relative en % (mais, on l'utilise comme : 65% est calculé 65).

Allons-y donc, étape par étape, terme par terme.

  • -42.379
  • + 2.04901523 x T
  • + 10,14333127 x H
  • - 0.22475541 x T x H
  • - 0.00683783 x (T**2)
  • - 0.05481717 x (H**2)
  • + 0.00122874 x [(T**2) x H]
  • + 0.00085282 x T x (H**2)
  • - 0.00000199 x (T**2) x (H**2) = Indice humidex!!!
Par exemple, avec une T = 90 degrés F et H = 65%, on aurait, terme par terme :
-42.379 + 184.411 + 659.317 - 1314.819 - 55.386 - 231.603 + 646.932 + 324.285 - 68.103 = 102.655 degrés F.


NEIGE (snow)

Précipitation de cristaux de glace dont la plupart sont ramifiés (parfois étoilés).

 Flocons de neige (snowflakes): agglomération de cristaux de glace.

 Neige balayée (driven snow): neige qui est déplacée par le vent et qui s'accumule en bancs.

 Neige collante (clog snow): terme de ski définissant une neige nouvelle et mouillée.

 Neige de printemps (spring snow), neige de maïs (corn snow), neige granulée (granular snow): neige grossière, granulée, mouillée, ressemblant à de la neige hachée qu'on rencontre au printemps.

 Neige de sable (sand snow): neige qui tombe lorsque la température est de l'ordre de -25 degrés Celsius. Cette neige a la consistance du sable ou de la poussière.

Neige en grains (snow grains, granular snow) ou glace en grains (granular ice): précipitation sous forme de très petits grains de glace, blancs et opaques ayant un diamètre inférieur à un millimètre. Ces grains sont relativement plats ou allongés.

 Neige fraîche (new snow): neige tombée dans les 24 heures précédent l'observation.

 Neige instable (wild snow): neige nouvelle, duveteuse, légère et fortement soulevée par le vent.

 Neige mouillée (damp snow): neige qui contient beaucoup d'eau; elle se compacte facilement et mouille les objets avec lesquels elle vient en contact. Selon la température, la neige peut être mouillée lorsqu'elle atteint le sol.

 Neige poudreuse (powder snow), neige sèche (dry snow): neige sèche en poudre qui n'a pas été pressée ou foulée.

Neige roulée (snow pellets, graupel, tapioca snow): précipitation sous forme de grains de glace, blancs et opaques ayant un diamètre entre deux et cinq millimètre. Ces grains sont sphériques ou parfois coniques.


POINT DE ROSÉE (dew point)

C'est la température, (donc en degrés Celsius), jusqu'à laquelle il faut refroidir un volume d'air en gardant sa pression et son contenu en vapeur d'eau constants, pour que la vapeur d'eau contenu dans ce volume commence à se condenser.
En d'autres mots, on peut déterminer l'humidité relative à l'aide du point de rosée et de la température de l'air. Par exemple, s'il fait 21 degrés au thermomètre et que la température du point de rosée est aussi de 21 degrés, alors l'humidité relative sera de 100%. Plus l'écart entre ces 2 températures est grand, plus l'air est sec.

PRÉCIPITATIONS CONGELÉES

Giboulée (rain and snow mixed): chute de pluie et de neige ou de pluie et de grêle ou de pluie et de grésil.

Grésil (soft hail, small hail): précipitation de boulettes de neige ou de cristaux de glace étroitement agglomérés.

 Pluie verglaçante (freezing rain): Pluie dont les gouttes se congèlent au moment de leur impact sur le sol, sur des objets ou sur des avions en vol.

 Verglas (glaze, clear ice): Dépôt de glace, qui vient de la congélation des gouttelettes de pluie ou de bruine sur des objets dont la surface est à une température inférieure à 0 degré ou légèrement. supérieure. Cette glace est généralement homogène et transparente.


PROBABILITÉ DE PRÉCIPITATIONS

Depuis 1982, Environnement Canada a inclut des énoncés de "probabilité de précipitation" à la fin des bulletins météorologiques. Ces énoncés permettent d'exprimer, à l'aide du pourcentage, les risques de précipitation. Cependant, il est souvent difficile de savoir ce que veut vraiment dire cette expression.

La probabilité de précipitation doit être perçue comme la probabilité que, pendant la période de prévision, une quantité mesurable de précipitations (au Canada, ceci équivaut à 0,2 mm d'eau liquide) se produira à un point quelconque dans la région de la prévision. Autrement dit, c'est une probabilité en un point donné. Ceci doit être vrai quel que soit le point. Voici un exemple: 30% de probabilité de précipitations pour la région de Montréal pour mercredi signifie qu'en un point donné de cette région pour mercredi, il y a 3 chance sur 10 d'avoir des précipitations (ou de se faire mouiller). Par expérience, ceci est équivalent à prévoir que 30% des points d'une région seront toujours touchées par de la pluie à chaque occasion. À long terme, ces 2 perceptions sont similaires.

 Les prévisions de probabilité ne peuvent servir à prévoir la durée ou la quantité des précipitations ni à savoir à quel endroit, dans une région donnée, elles tomberont. Par exemple, une probabilité de neige de 60% aujourd'hui ne signifie pas qu'il neigera pendant 60% de la journée, ni qu'il neigera dans 60% de la région de précipitation. Mais plutôt, comme on l'a mentionné plus haut, qu'en un point donné de cette région, il y a 6 chances sur 10 d'avoir des précipitations.

 La prévision probabiliste est établie de la façon suivante: les archives météorologiques à long terme, les études climatologiques de la région et les statistiques météorologiques locales sont examinées. La prévision est précisée en tenant compte des conditions météorologiques caractéristiques du moment. Pour ce faire, les changements qui s'opèrent dans l'atmosphère sont analysés, ainsi que la configuration de l'humidité et du vent, la stabilité des masses d'air et l'évolution des perturbations atmosphériques. Dans le cas d'averses prévues, le prévisionniste sait qu'il ne tombera probablement pas de précipitations en tous les points de la région de prévision et il tient aussi compte de ce facteur dans la prévision probabiliste.

 On donne les probabilités de précipitation en multiples de 10%. Mais, on utilise avec précaution les pourcentages 0 et 100; la plupart des probabilités sont entre 30% à 70%, exception faite de la saison estivale, durant laquelle on utilise plus souvent le 20%.


RAZ DE MARÉE (tidal wave)

Provoqué par, soit un tremblement de terre, soit une éruption sous-marine, le raz de marée est une énorme vague qui peut atteindre 20 à 30 m de hauteur.

RADAR (radar)

Ce mot vient des mots anglais suivants : "RAdio Detection And Range".


TROPOPAUSE (tropopause)

Limite supérieure de la troposphère.

TROPOSPHÈRE (troposphere)

Partie inférieure de l'atmosphère terrestre, du sol jusqu'à une hauteur variant d'environ 9 km aux pôles jusqu'à 17 km à l'équateur. Dans cette couche, la température décroit assez régulièrement en fonction de l'altitude.


TSUNAMI (tsunami)

C'est un raz de marée qui se produit dans les mers d'Extrême-Orient, aussi provoqué par un tremblement de terre ou par une éruption volcanique.

VENT (wind)

En des mots simples, le vent c'est un déplacement d'air. Imaginez-vous une roue de fête foraine : elle tourne sans cesse de bas en haut. Dans le ciel, le principe du vent est le même. L'air chaud, plus léger, a tendance à s'élever et l'air froid, plus dense, à descendre vers le sol. Quand cet air chaud s'élève dans le ciel, il laisse une place vacante que l'air froid s'empresse d'occuper. Ce mouvement crée un courant d'air, aussi appelé vent. Comme image, on pourrait dire que le vent, c'est de l'air en voyage; il emporte comme bagages la température et l'humidité d'un endroit à l'autre pour chauffer ou refroidir, arroser ou assécher les pays qu'il visite.
On évalue le vent, surtout dans les prévisions maritimes, à l'aide de l'échelle de Beaufort.
Voici un site qui développe l'histoire autour de cette échelle.

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