Tout d'abord, il faut savoir qu'il y a 2 aiguilles sur le cadran de
votre baromètre. Une que vous ajustez, par l'arrière à
l'aide d'un petit tournevis, à la pression barométrique de
la station météo la plus près de chez-vous. Pour connaître
cette mesure, voir
http://meteo.ec.gc.ca/forecast/canada/index_f.html?id=QC
L'autre aiguille sert de point de référence ou d'aiguille-repère. Vous la superposez à la première et avec le temps, elle vous indiquera :
L'idéal, c'est de regarder l'aiguille mobile une fois par jour et d'en remarquer le comportement qui varie dans le temps et selon les systèmes météo.
Degré-jour de chauffe (heating degree-day): forme de degré-jour utilisée pour mesurer la consommation de combustible. Un degré-jour de chauffe est compté pour chaque degré de température quotidienne moyenne se trouvant en-dessous de 18 degrés Celcius. (Par exemple, le maximum du 3 juin 95 était de 18,8 degrés, le minimum de 12,3. La température moyenne est donc de 15,6 degrés. La température de base, 18 degrés moins la température moyenne donne 2,4 degrés-jour de chauffe.
Degré-jour de croissance (growing degree-day): parallèlement au degré-jour de chauffe, celui-ci est utilisé lors de la saison de végétation des plantes (i.e. l'été). Un degré-jour de croissance est compté pour chaque degré de température quotidienne moyenne se trouvant au-dessus de la température de référence qui est 5 degrés Celcius. Dans notre exemple précédent, il y a (15,6 moins 5,0) 10,6 degrés-jour de croissance.
Degré-jour de refrigération (cooling degree-day):
forme de degré-jour utilisée pour mesurer les besoins en
énergie nécessaires au conditionnement ou au refroidissement
de l'air. Un degré-jour de réfrigération est compté
pour chaque degré de température quotidienne moyenne se trouvant
au-dessus de la température de base qui est de 18 degrés
Celcius. (Autre exemple: le 6 juin, le max était de 27,0 et le min
était de 13,7; la température moyenne est donc de 20,4 degrés.
Alors, pour cette journée, il y a 2,4 degrés-jour de réfrigération.)
On retrouve aussi une bonne documentation sur ce facteur dans le site
de "USA TODAY section Weather" On peut y retrouver la formule
qui calcule ce facteur ainsi qu'une
table de correspondance. Le seul hic, c'est que ce site est anglophone
et la table d'équivalence est en unités américaines
(i.e. degrés F et vitesse en milles à l'heure).
Mais pourquoi est-ce ainsi? Tout d'abord, sachons que l'air contient une certaine quantité de vapeur d'eau (d'humidité) et le corps aussi. Lorsque le temps est chaud mais sec, notre corps sue et l'excédent d'eau peut être absorbé par l'air, celui-ci n'étant pas saturé. Par contre, lorsque l'air, lui-même est humide, il ne peut pas absorber autant d'eau que le corps humain voudrait lui céder... On se sent alors "collant" et ça nous épuise...
Voici les correspondances de l'indice Humidex par rapport au degré de bien-être:
Voici documentation qu'offre Environnement Canada concernant l'humidité et l'humidex.
Vous lisez l'anglais ? Ce site vous donne une explication et une table ...
Vous voulez en savoir plus sur le sujet, le site de USA Today vous en donne pour votre... curiosité !!
La formule pour calculer l'indice Humidex est... assez fastidieuse.
Pour les plus curieux, la voici avec une démonstration pas à
pas, mais pour une température en degrés Fahrenheit... Si
vous voulez faire la conversion, T(Celsius) = (Tf-32) x 5/9, mais la formule
n'est pas vraiment exacte pour les Celsius. Il faut alors se référer
à une des tables ci-haut mentionnées.
En Fahrenheit | -42.379 + 2.04901523(T) + 10.14333127(H) - 0.22475541(T)(H) - 6.83783x10**(-3)*(T**2)
- 5.481717x10**(-2)*(H**2) +
1.22874x10**(-3)*(T**2)*(H) + 8.5282x10**(-4)*(T)*(H**2) - 1.99x10**(-6)*(T**2)*(H**2) Ici, T = température en Fahrenheit et H est l'humidité relative en % (mais, on l'utilise comme : 65% est calculé 65). Allons-y donc, étape par étape, terme par terme.
-42.379 + 184.411 + 659.317 - 1314.819 - 55.386 - 231.603 + 646.932 + 324.285 - 68.103 = 102.655 degrés F. |
Flocons de neige (snowflakes): agglomération de cristaux de glace.
Neige balayée (driven snow): neige qui est déplacée par le vent et qui s'accumule en bancs.
Neige collante (clog snow): terme de ski définissant une neige nouvelle et mouillée.
Neige de printemps (spring snow), neige de maïs (corn snow), neige granulée (granular snow): neige grossière, granulée, mouillée, ressemblant à de la neige hachée qu'on rencontre au printemps.
Neige de sable (sand snow): neige qui tombe lorsque la température est de l'ordre de -25 degrés Celsius. Cette neige a la consistance du sable ou de la poussière.
Neige en grains (snow grains, granular snow) ou glace en grains (granular ice): précipitation sous forme de très petits grains de glace, blancs et opaques ayant un diamètre inférieur à un millimètre. Ces grains sont relativement plats ou allongés.
Neige fraîche (new snow): neige tombée dans les 24 heures précédent l'observation.
Neige instable (wild snow): neige nouvelle, duveteuse, légère et fortement soulevée par le vent.
Neige mouillée (damp snow): neige qui contient beaucoup d'eau; elle se compacte facilement et mouille les objets avec lesquels elle vient en contact. Selon la température, la neige peut être mouillée lorsqu'elle atteint le sol.
Neige poudreuse (powder snow), neige sèche (dry snow): neige sèche en poudre qui n'a pas été pressée ou foulée.
Neige roulée (snow pellets,
graupel, tapioca snow): précipitation sous forme de grains de glace,
blancs et opaques ayant un diamètre entre deux et cinq millimètre.
Ces grains sont sphériques ou parfois coniques.
Grésil (soft hail, small hail): précipitation de boulettes de neige ou de cristaux de glace étroitement agglomérés.
Pluie verglaçante (freezing rain): Pluie dont les gouttes se congèlent au moment de leur impact sur le sol, sur des objets ou sur des avions en vol.
Verglas (glaze, clear ice): Dépôt de glace,
qui vient de la congélation des gouttelettes de pluie ou de bruine
sur des objets dont la surface est à une température inférieure
à 0 degré ou légèrement. supérieure.
Cette glace est généralement homogène et transparente.
La probabilité de précipitation doit être perçue comme la probabilité que, pendant la période de prévision, une quantité mesurable de précipitations (au Canada, ceci équivaut à 0,2 mm d'eau liquide) se produira à un point quelconque dans la région de la prévision. Autrement dit, c'est une probabilité en un point donné. Ceci doit être vrai quel que soit le point. Voici un exemple: 30% de probabilité de précipitations pour la région de Montréal pour mercredi signifie qu'en un point donné de cette région pour mercredi, il y a 3 chance sur 10 d'avoir des précipitations (ou de se faire mouiller). Par expérience, ceci est équivalent à prévoir que 30% des points d'une région seront toujours touchées par de la pluie à chaque occasion. À long terme, ces 2 perceptions sont similaires.
Les prévisions de probabilité ne peuvent servir à prévoir la durée ou la quantité des précipitations ni à savoir à quel endroit, dans une région donnée, elles tomberont. Par exemple, une probabilité de neige de 60% aujourd'hui ne signifie pas qu'il neigera pendant 60% de la journée, ni qu'il neigera dans 60% de la région de précipitation. Mais plutôt, comme on l'a mentionné plus haut, qu'en un point donné de cette région, il y a 6 chances sur 10 d'avoir des précipitations.
La prévision probabiliste est établie de la façon suivante: les archives météorologiques à long terme, les études climatologiques de la région et les statistiques météorologiques locales sont examinées. La prévision est précisée en tenant compte des conditions météorologiques caractéristiques du moment. Pour ce faire, les changements qui s'opèrent dans l'atmosphère sont analysés, ainsi que la configuration de l'humidité et du vent, la stabilité des masses d'air et l'évolution des perturbations atmosphériques. Dans le cas d'averses prévues, le prévisionniste sait qu'il ne tombera probablement pas de précipitations en tous les points de la région de prévision et il tient aussi compte de ce facteur dans la prévision probabiliste.
On donne les probabilités de précipitation en multiples
de 10%. Mais, on utilise avec précaution les pourcentages 0 et 100;
la plupart des probabilités sont entre 30% à 70%, exception
faite de la saison estivale, durant laquelle on utilise plus souvent le
20%.
Attention! Cette page est en constante évolution ! Soyez aux aguets des nouveautés!